
L’État d’Esprit du Beatboxeur
Beaucoup de personnes font de la musique avec leur bouche, mais un nombre restreint (bien que croissant) s’efforce d’aller plus loin que le simple pattern « Biscotte petite Biscotte ».
On a tous dans notre entourage des gens qui font des bruits particuliers, comme un claquement de langue, un bruit de chat ou un sifflement étrange. Cela fait parti du Beatbox mais ils vont rarement plus loin .
Cet article n’a pas pour vocation à vous apprendre des techniques, c’est juste pour vous éclairer dans votre démarche de beatboxer.
Alors, comment se démarquer du commun des mortels pour atteindre la véritable puissance Beatboxienne ?
Pour aller à l’essentiel il faut de l’intérêt pour la discipline et de la curiosité . Aimer écouter le Beatbox, et tenter de comprendre comment cela se produit. Lorsqu’on débute, on peut vouloir faire des choses un peu trop compliquées, s’emmêler les cordes vocales pour finalement abandonner ou bien en perdre de vue son intérêt. Il est important de respecter des étapes pour faciliter son apprentissage. Le plus «dur» c’est au début , mais une fois que tu as débloqué quelques sons, le plus difficile est fait. Il est surement plus facile de commencer jeune, mais l’âge n’est aucunement un obstacle pour apprendre.
Pour bien commencer il faut :
1 – Aimer la discipline : regarder et tenter de bien écouter (des heures durant…) les vidéos de beatbox. Nota Bene : des écouteurs ou de bonnes enceintes sont indispensables. Des chaînes YouTube y sont dédiées, nous pouvons citer Swissbeatbox, BBS, Beatbox Battle …
2 – Vouloir apprendre : on peut assimiler les sons de base grâce à des tutoriaux sur YouTube, ou bien en demandant à des beatboxers que vous connaissez directement. Il ne faut pas se leurrer, apprendre tout seul dans sa chambre avec des vidéos est plus long que d’apprendre en rencontrant des beatboxers. Ce que tu vas mettre des mois à apprendre tout seul, peut-être que tu aurais pu l’apprendre en quelques heures avec quelqu’un qui maîtrise. Le monde du Beatbox est comme un cerveau collectif, plus on communique entre pratiquants, plus on apprend et plus le niveau augmente de manière générale. C’est la clé de la réussite.
3 – Être Patient : ne pas s’étonner de ne pas pouvoir reproduire tout de suite ou dans les 15 minutes un son que vous aimez particulièrement. Il faut que les connections neuronales se fassent, tous les beatboxers peuvent en attester : on ne produit jamais un son parfait immédiatement. Par contre on peut avoir le déclic, on comprend comment le faire. Et là les choses sérieuses commencent car il suffit juste de pratiquer le son le plus souvent possible pour le Masteriser et pouvoir l’utiliser n’importe quand. Le travail personnel est fondamental. Les bases s’apprennent vite, c’est une question de jours ou de semaines.
4 – Avoir confiance en soi : car oui, au début on est ridicule quand on apprend. On casse les pieds à notre entourage avec des bruits bizarres mal exécutés, on fait des grimaces pas possibles, voir même on peut un peu trop baver ou s’étouffer (gentiment) avec sa salive ! Il faut passer outre, dans notre société où l’on s’attarde beaucoup (trop ?) sur l’apparence, on n’a pas le temps de s’occuper du regard des autres, il faut rouler ses propres billes sans attendre l’aval de ceux qui nous jugent. Car quand vous les reverrez et que vous aurez progressé, ils apprécieront votre travail, ils seront impressionné et peut-être que eux aussi se mettrons à beatboxer.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, il ne me reste plus qu’à te souhaiter du plaisir.
Et maintenant :
AU TRAVAIL !